De la difficulté des Salons actuellement

Les salons littéraires sont toujours des moments de ravissement, par la rencontre avec le public, avec les auteurs, avec les gens de l’organisation et tout un monde entièrement dévoué et passionné par la littérature et les histoires. Maintes fois, je me suis retrouvée avec des personnes intéressantes, dont les parcours sont toujours à suivre avec attention, soit qu’ils persistent dans l’écriture, soit que la pratique de l’écriture leur ouvre d’autres portes. Nous connaissons, depuis l’épisode Covid, beaucoup de salons qui n'ont pas réussi à survivre. Celui de Romans -(Drôme) a réuni plus de quatre-vingts auteurs. Moins de salons, moins d’événements, mais toujours des souvenirs émus de toutes les rencontres auxquelles j’ai pu participer. Ici à Romans-sur-Isère, avec Fabrice Talon devenu acteur. 

Salon avec Colette Nys-Mazure

Autre salon auquel j'ai eu la joie de particpier avec Colette Nys-Mazure : celui de la Porte de Versailles à Paris. J'avais déjà rencontré Colette pour des sessions de formation à l'écriture et c'est avec grand plaisir que nous nous sommes retrouvées.

LA PASSION DE L'ECRITURE 

L’ECRIVAIN

Il est là, l’écrivain, assis à ce même endroit depuis longtemps.
Qu’attend-il ? La vie passe si vite, se raccourcit et nous emmène vers un terme inévitable. 
Pour lui, cela n’a aucune importance !
Traqueurs de mots, il sait que l’inspiration va venir, il suffit d’être là, patient et d’attendre dans l’ombre. 
Le chasseur le sait bien qui guette sa proie pour la tirer dès qu’elle apparaît.
Il les assemblera suivant leurs affinités. Pourquoi celui-ci recherche-t-il celui-là ? 
Ils portent en eux des aimants qui les attirent irrésistiblement. Un phénomène physique connu depuis la nuit des temps.
Potier, il va les travailler, les transformer, les monter pour tirer de leur masse une œuvre unique.
Chercheur de trésors, il les roulera les uns contre les autres pour découvrir les plus beaux. La mer agit bien de même avec les galets qu’elle laisse sur le sable. Les trésors sont nombreux, certains plus précieux que d’autres. Est-ce le temps mis à les retrouver qui les rend plus chers ?
Prendre son temps. Commencer à tracer les signes, laisser les mots prendre forme, se placer, s’agencer. Quelle alchimie les anime ?
Les écrire ensuite, toujours avec le même crayon. L’usure sied au tissu des mots. 
Scribe, il laissera courir son stylo tout au long de la feuille, quitte à barrer et raturer. La censure n’en est pas une quand elle embellit et ravive les couleurs. 
Le texte prendra forme entre les barrages érigés. Il se détachera, se libérera. La vie l’a saisi. Il éclatera dans sa nudité et sa justesse. Rien de plus, rien de moins, juste ça…
Alors, il explosera entre les pages jusqu’à éclabousser les objets de la pièce, traverser les murs, même ceux dont les pierres sont ajustées au millimètre. Il débordera. Rien ne résiste à une inondation. Le texte coulera, se répandra, se déchaînera. Le monde saura. 
L'écrivain pose son crayon, se lève, s'arrête, pensif. Il se fond dans l'atmosphère. 
Son cahier est vide maintenant, inutile… Le crayon gît comme une épave !

Elisabeth Lafont - Copyright





 

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Chacun a ses aspirations. Définissez les relations entre eux, familiales ou sociales. Indiquez leur âge, leur culture, leur métier, brossez le style de chacun et créez des contrastes. 

 

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